réveil tardif pour
réaliser que mon retard s'est brusquement augmenté d'une heure...
ciel bleu et grands
troupeaux de nuages circulant
envie médiocre de sortir,
lavage cheveux, ménage, musique et lunettes à mi-nez plongée dans
le dernier numéro de Manière de voir du
Monde diplomatique
intitulé l'engrenage identitaire en
alternance avec de petits tours webs, de petites circulations
errances plus ou moins utiles dans l'antre, et la presque totalité
du dernier numéro de la Revue Quart-monde, reçu
vendredi, un peu plus mince que le dernier, toujours enrichissant.
Lectrice
j'étais, sans grand chose à voir avec la petite bonne femme de
Titou, mais ma foi l'aime bien, me rajeunit, sait rêver au dessus du
texte, et puis était là, à côté de moi, comme, en attente de la
lecture sans distractions du soir, de la nuit, une fuite en
Egypte de Philippe De
Jonckheere, et dans cette attente faisais petites recherches le
concernant, relisais la présentation de l'éditeur
http://www.inculte.fr/catalogue/une-fuite-en-egypte/,
cherchais plus avant...
Dans Désordre,
un journal, que Publie.net avait publié (ne
figure plus au catalogue et il est dans ma vieille liseuse que je ne
peux plus ouvrir - mais j'ai retrouvé quelques pages via google.book
https://books.google.fr/books?isbn=2814500112)
j'ai
trouvé des allusions
à l'écriture qui s'est échelonnée sur plusieurs années de ce
livre, et j'ai glissé sur toutes les pages disponibles, avant et
après celle citée ci-dessous, me souvenant du passage décrivant la
tentation de mourir et la difficulté pratique de la chose, qui
préfigurait le passage trouvé sur le site du Désordre
http://www.desordre.net) :
Samedi 14 février
2004, Une fuite en Egypte
Corrections,
peut-être pas ultimes de Veuvage (il faudrait donc chercher
auparavant pour trouver l'idée de départ, mais tant pis, de toute
façon ce n'était que préfiguration et je ne veux pas que ça
interfère trop dans ma lecture), par plaisir je continue de faire
quelques rajouts comme ce passage.
je
revins à la maison en m'apercevant que je n'avais pas les clefs pour
rentrer ; je soupirai ; aux prix d'efforts comiques je parvins à me
hisser à la hauteur de la fenêtre de la cuisine et quand je
cherchai mon opinel ; c'était un cadeau d'elle ; elle me l'avait offert pour nos promenades en forêt...
et j'en reste là... notant déjà comme une
introduction cette irruption des petits côtés pratiques de la vie,
de la maladresse qui me séduisent si souvent dans son écriture...
Plus loin un dialogue sur la recherche du titre, avant la rencontre
avec un tableau, assez mauvais, représentant la famille en fuite
dans le livre sacré et l'interrogation d'une des filles...
Bon tout ça c'était avant... me suis promenée un peu
aussi dans le Désordre cherchant les passages qui y figurent mais,
comme toujours, m'y suis perdue.
Alors maintenant, il est là le livre et il m'attend..
pour cette nuit et les nuits suivantes
7 commentaires:
...ou comment ouvrir l'appétit des passants..
sait-on jamais ?
Qu'il y ait du désordre dans tout cela semble assez logique...
reste très calculé le désordre (et d'ailleurs en première page, avant le texte, Philippe De Jonckheere donne le lien menant directement sur la mosaïque du désordre aux sept ou huit passages reproduits...)
" je finis par trouver sacré le désordre de mon esprit " Arthur Rimbaud.
Bonjour, Brigitte, voici Jan D. style nouveau
oui Godart
et grand salut au Jan D style npuveau
Enregistrer un commentaire